Témoignage

images MONA LOSIER

En 2009, à l’âge de 44 ans, j’apprenais que j’étais atteinte du cancer du sein. C’est tout un choc quand on pense que ça va bien.

Je n’ai pas baissé les bras… Je me suis battue et j’ai gagné ce combat.

En novembre 2016, je recevais un 2e diagnostic de cancer du sein. Je me suis retroussée les manches et je me suis battue. J’en suis maintenant à mon 1er anniversaire sans cancer.

Après mon 2e diagnostic, j’ai dû me rendre à plusieurs reprises à l’Hôpital régional Chaleur pour mes traitements, mes rendez-vous de consultation et mes suivis. Dans cette période difficile, les bons soins que j’ai reçus des médecins, des infirmières et du personnel de l’hôpital ont réussi à me rassurer et ils ont certainement aidé à ma guérison.

Nous connaissons tous une personne qui a été atteinte du cancer. C’est une maladie qui s’attaque à n’importe qui sans discrimination : les jeunes, les aînés, les riches, les pauvres, etc. Le cancer ne fait pas de discrimination; il frappe partout, peu importe où que nous soyons. Il peut nous affecter quel que soit l’endroit où nous vivons et quelle que soit la langue que nous parlons.

Être la présidente du Radiothon des Roses me donne la chance d’aider d’autres personnes qui doivent se battre contre cette terrible maladie.

Le Radiothon des Roses nous permet de faire l’achat d’équipements spécialisés reliés au cancer en général pour que nous ayons le plus de soins et de services possible dans notre région, à notre hôpital.

Le Radiothon des Roses, c’est chez nous d’abord!

images ÉRIC DOUCET

J’ai eu un 2e diagnostic de cancer en 2017 et je me compte chanceux de pouvoir suivre mes traitements à l’Hôpital régional Chaleur, soit à quelques minutes seulement de chez moi. Ce n’était pas le cas quand j’ai eu mon premier cancer en 2009.

En 2009, en plus de devoir suivre mes traitements à l’extérieur, le pronostic n’était pas bon, mais j’ai gardé courage et je me suis battu. Vous pouvez imaginer à quel point l’accès à des traitements à quelques minutes de chez moi a un impact positif. À mon courage s’ajoute celui de ma conjointe, de ma famille et de mes amis qui sont avec moi à chaque étape de ce 2e combat.

Nous sommes très choyés d’avoir accès à l’hôpital régional. En plus d’économiser temps et argent, je suis en mesure de rester dans le confort de ma maison et de continuer mes activités quotidiennes. Ça peut sembler banal, mais ça fait toute la différence dans mon cheminement vers la guérison.

Faites un don au Radiothon des Roses. D’une façon ou d’une autre, toutes les familles sont, un jour ou l’autre, touchées par le cancer. Il est donc important d’avoir accès à des traitements dans la communauté.

images JACQUES OUELLET

Après qu’une personne a subi une intervention au cœur, sa vie peut changer ou demeurer comme elle était avant la chirurgie. Tout dépend de l’attitude de la personne à l’égard de cet événement qui semble impossible à maîtriser. Certains s’apitoient sur leur sort, tandis que d’autres se prennent en main pour profiter pleinement de la deuxième chance qui leur est accordée. De mon côté, je me réjouis d’avoir la chance de voir mes petits-enfants grandir et de passer du temps avec ma famille.

Dans mon cas, les facteurs de risque étaient élevés. En dépit d’un suivi étroit des médecins, mes antécédents familiaux m’indiquaient un chemin qui me mènerait tout droit à un problème cardiaque. De l’exercice et une meilleure alimentation auraient pu m’aider à prévenir ma maladie cardiaque, mais je n’ai pas changé mon mode de vie. Comme tout le monde, je suis humain et je pensais que ce genre de problème n’arrivait qu’aux autres.

Je profite maintenant de ma deuxième chance pour agir et continuer d’encourager toutes sortes d’initiatives de prévention des maladies cardiaques. Nous nous devons tous d’appuyer notre fondation, qui s’active à améliorer les services de dépistage et les soins de première ligne en faisant l’acquisition d’équipement pour notre hôpital. Il y va de la survie de nombreuses personnes.

images RENÉ LEGACY

PRÉSIDENT DE LA CAMPAGNE MAJEURE DE FINANCEMENT VICE-PRÉSIDENT RÉGIONAL, CAISSES POPULAIRES ACADIENNES

« Pour continuer de progresser, notre hôpital doit urgemment subir une mise aux normes et se doter d’équipements de haute technologie. C’est pourquoi nous avons tant besoin de l’appui des donateurs. Nous devons aujourd’hui viser l’excellence et nous investir en santé, pour les générations à venir.»

images Mike et Danielle

« Nous avons été extrêmement impressionnés par les soins que nous avons reçus à l’Hôpital régional Chaleur… à partir de notre premier rendez-vous prénatal jusqu’à notre départ de l’hôpital avec notre beau bébé. Tout au long de notre aventure, nous avons eu une confiance absolue dans les médecins, les infirmières et les résidents et nous savions qu’ils nous offraient d’excellents soins.

Les médecins ont découvert que notre fils avait des problèmes mineurs après sa naissance. Nous avons dû rester plus longtemps que prévu à l’hôpital et l’Unité des soins intensifs néonatals est devenue notre deuxième chez-nous pendant la première semaine de vie de Lennon. Nous avons reçu des soins de la part de gens qui aiment beaucoup leur travail et ça nous a fait chaud au cœur. »

images ANN WILSON
ACCÉLÉRER LA GUÉRISON DES PATIENTS, TOUT EN AUGMENTANT LA DIGNITÉ

« Comme infirmière, ma responsabilité première consiste à répondre aux besoins des patients et les accommoder le mieux possible. Un séjour à l’hôpital peut être une période très stressante pour les patients et leurs familles. Avec quatre patients dans la même chambre, le confort personnel et la sécurité peuvent être compromis.

Les germes et les bactéries peuvent se propager d’un patient à l’autre lorsque ceux-ci partagent un même espace, particulièrement une toilette commune. Les patients sont plus susceptibles de contracter des maladies en raison de leur système immunitaire affaibli. Il a été démontré que lorsque les patients ont leur propre espace, ou le partagent avec une seule autre personne, les taux d’infection au SARM (bactérie résistante) et à la C. difficile diminuent de façon significative.

La confidentialité est aussi une préoccupation. Recevoir des mauvaises nouvelles ou discuter des problèmes de santé avec l’équipe médicale sont des questions de nature très privée. Les patients peuvent être mal à l’aise quand d’autres patients ou visiteurs entendent leurs conversations. Des patients en détresse peuvent même devenir anxieux au point de ne plus être en mesure de prendre leurs médicaments.

Certains patients, comme les personnes souffrant de démence ou de la maladie d’Alzheimer, peuvent ne pas avoir conscience du bruit qu’ils génèrent. Le fait de disposer d’espaces privés permettra aux patients d’être plus détendus et de parler librement avec leur famille. Ils pourront passer du temps de qualité avec leurs proches sans déranger ou être dérangés par d’autres. La réduction du nombre de patients par chambre aidera à réduire le bruit, incluant les sons produits par les équipements de surveillance ou de traitement des autres patients.

Les patients se sentent vulnérables à l’hôpital. Leur environnement devrait faire en sorte que leur séjour soit le plus agréable possible. Un meilleur contrôle des infections, la confidentialité et la réduction du bruit contribueront à améliorer leur séjour. Grâce à la diminution des infections secondaires et à des patients plus détendus, le personnel de l’hôpital pourra prodiguer davantage de soins de haute qualité.

Dans l’ensemble, ces avantages contribueront à accélérer la guérison des patients et à diminuer la durée des séjours, tout en augmentant la dignité et la qualité des soins. »

ANN WILSON
INFIRMIÈRE MÉDICALE

images DANIEL PERRON
DONNER ACCÈS À L’EXPERTISE, EN TEMPS RÉEL, PARTOUT DANS LE MONDE

« Au service de perfectionnement de l’hôpital, nous sommes souvent sollicités pour organiser des sessions de prévention, de traitement et de mieux-être, que ce soit par exemple sur l’autisme qui touche une grande partie de la population du nord du Nouveau-Brunswick, sur l’allaitement, ou encore pour soutenir des familles affectées par le deuil. Nous favorisons beaucoup ce type de conférences à l’intention de la communauté, mais nous avons de la difficulté à répondre à la demande en raison du manque d’espace et des équipements requis pour la formation.

« Encore récemment, j’ai été approché par une personne d’un organisme communautaire pour accueillir un conférencier réputé d’une autre province qui développe des stratégies de mieux-être. Comme la capacité d’accueil actuelle est très limitée et qu’on suffit à peine à offrir un service de formation à notre personnel, nous sommes obligés de louer des salles à l’extérieur des murs, dans un hôtel par exemple, ce qui est coûteux et loin d’être idéal.

« Avec ses 130 sièges, le nouvel auditorium permettra de tripler la capacité d’accueil pour la formation des médecins et du personnel de l’hôpital, en plus d’offrir des services à la communauté en lien avec la stratégie du Réseau de santé Vitalité pour la prévention. La plus grande capacité d’accueil et l’aspect multifonctionnel de l’auditorium permettront de diminuer le nombre de sessions répétitives, de rehausser les connaissances, d’atteindre les standards de formation requis, de favoriser le développement de l’expertise et de mieux servir la communauté.

« Dans un contexte où les connaissances se développent de façon exponentielle et deviennent désuètes plus rapidement, il est également essentiel d’avoir recours aux technologies de pointe pour transmettre le savoir. Les nouveaux équipements tels la vidéo, les webinaires et les vidéoconférences permettront de diffuser différents types de formations dans d’autres établissements de santé de la province, en plus de donner accès à l’expertise, en temps réel, de partout dans le monde. »

DANIEL PERRON
CHEF DE SERVICE DU PERFECTIONNEMENT ET DE LA BIBLIOTHÈQUE MÉDICALE, RÉSEAU DE SANTÉ VITALITÉ, HÔPITAL RÉGIONAL CHALEUR

images JESSICA POIRIER

LA MEILLEURE FAÇON DE PENSER AUX ENFANTS ET D’AIDER LES PARENTS

« Au printemps 2015, j’ai passé 5 semaines à la pouponnière de l’Hôpital régional Chaleur après un accouchement prématuré de jumeaux pour lequel j’avais été amenée d’urgence à Moncton. À 28 semaines de grossesse, j’ai subi une césarienne et les deux bébés, Maude et Julien, sont nés. Malheureusement, Julien nous a quittés après 4 jours dans l’incubateur… Mon conjoint et moi étions seuls à Moncton et, malgré le fait que ma famille nous ait rendu visite, c’était long et difficile.

« Quand on m’a annoncé que Maude était assez stable pour un transfert à Bathurst, j’ai été soulagée. Elle pesait 2,5 lb à notre arrivée aux soins intensifs de la pouponnière de l’Hôpital régional Chaleur. Je ne sais comment remercier les médecins, les infirmières et le personnel pour tout leur soutien et leur gentillesse. Mon conjoint et moi venions voir Maude le jour. Elle était nourrie par un tube et je la prenais pour la bercer durant son gavage. Pendant la nuit, ce sont les infirmières qui la berçaient, lui parlaient et s’occupaient d’elle. À sa sortie, elle se portait bien et son poids avait doublé.

« Quand on est à l’hôpital pour un séjour prolongé lié à la naissance, on a besoin des meilleures conditions possibles pour passer au travers. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de bons soins pour la maman, mais qu’il n’y avait pas assez d’espace pour le papa. Le réaménagement du Programme mère-enfant à l’Hôpital régional Chaleur permettra de mieux accommoder les deux parents, que ce soit dans des chambres plus grandes ou des salons pour la famille.

Lors de mon séjour, j’ai demandé aux gens qui voulaient m’aider de nous envoyer leurs bonnes pensées et… de faire un don! C’est encore plus important maintenant, dans le cadre de la campagne majeure de financement pour améliorer la qualité des soins et les conditions de séjour au Programme mère-enfant. Faites votre don. C’est la meilleure façon de penser aux enfants et d’aider les parents. »

images LÉO LEBLANC
CE SERA VRAIMENT GAGNANT-GAGNANT

« Lors de mes nombreuses hospitalisations, j’ai été à quelques reprises le cinquième patient dans une chambre de quatre personnes, pour une période de deux à trois jours. Vous pouvez imaginer combien cette situation était difficile, autant pour les médecins que pour les infirmières, les autres patients, les visiteurs, la famille et moi. Le personnel était très professionnel et les soins étaient excellents, mais dans ces conditions, ce n’était facile pour personne.

« On a l’impression de nuire et de déranger les autres. On est séparé des autres seulement par un rideau. Il n’y a pas assez d’espace pour les patients en marchette ou en fauteuil roulant, et les lieux deviennent encombrés durant la distribution des repas. Il n’y a aucune confidentialité lors des consultations avec le médecin. Hommes et femmes partagent la même salle de bain étroite à une extrémité de la chambre et un même lavabo à l’autre extrémité.

« Il est temps de se mettre aux normes. La transformation de chambres publiques en chambres privées et semi-privées permettra d’améliorer grandement le confort des patients et des visiteurs, l’efficacité du personnel et la confidentialité avec le médecin et les spécialistes, entre autres avec les psychologues et les diététiciens. Les patients auront leur propre salle de bain, pourront fermer la porte de leur chambre pour se vêtir et se dévêtir à leur aise, et pourront régler la température de la pièce à leur convenance. Le personnel pourra mieux répondre aux besoins spécifiques de chacun. Ce sera plus hygiénique, plus sécuritaire et l’atmosphère sera plus positive pour tous. Ce sera vraiment gagnant-gagnant! »

LÉO LEBLANC
RETRAITÉ, PATIENT