JACQUES OUELLET

Après qu’une personne a subi une intervention au cœur, sa vie peut changer ou demeurer comme elle était avant la chirurgie. Tout dépend de l’attitude de la personne à l’égard de cet événement qui semble impossible à maîtriser. Certains s’apitoient sur leur sort, tandis que d’autres se prennent en main pour profiter pleinement de la deuxième chance qui leur est accordée. De mon côté, je me réjouis d’avoir la chance de voir mes petits-enfants grandir et de passer du temps avec ma famille.

Dans mon cas, les facteurs de risque étaient élevés. En dépit d’un suivi étroit des médecins, mes antécédents familiaux m’indiquaient un chemin qui me mènerait tout droit à un problème cardiaque. De l’exercice et une meilleure alimentation auraient pu m’aider à prévenir ma maladie cardiaque, mais je n’ai pas changé mon mode de vie. Comme tout le monde, je suis humain et je pensais que ce genre de problème n’arrivait qu’aux autres.

Je profite maintenant de ma deuxième chance pour agir et continuer d’encourager toutes sortes d’initiatives de prévention des maladies cardiaques. Nous nous devons tous d’appuyer notre fondation, qui s’active à améliorer les services de dépistage et les soins de première ligne en faisant l’acquisition d’équipement pour notre hôpital. Il y va de la survie de nombreuses personnes.